Chaussures de sport

Une pratique soutenue pour plus de bénéfices de santé !

Les chercheurs d’instituts américains et australiens ont analysé les résultats de 174 études publiées entre 1980 et 2016 dans les bases de données PUBMED et EMBASE pour tenter de quantifier un éventuel effet dose entre pratique d’une activité physique et risque de maladies. 35 études portent sur le cancer du sein, 19 pour le cancer du côlon, 55 pour le diabète, 43 pour les cardiopathies ischémiques et 26 pour les accidents vasculaires cérébraux. Certaines études portent sur plusieurs de ces pathologies.

Il apparaît que pour être réellement efficace sur ces 5 risques, l’activité physique doit être plusieurs fois supérieure aux niveaux recommandés par l’OMS.

En effet, un niveau d’activité total de 3.000-4.000 MET minutes par semaine (comprenant l’activité physique du quotidien comme monter des escaliers, aller au travail à pied et pratiquer de l’exercice physique) semble être le seuil à partir duquel les bénéfices de l’activité physique deviennent plus flagrants.  Par exemple, un individu respectant les recommandations de l’OMS  (600 MET minutes par semaine) réduit son risque de diabète de 2 % par rapport à une personne n’ayant aucune activité physique. Mais s’il augmente cette activité à 3 600 MET minutes par semaine, la diminution est de 19% supplémentaire.

Le bénéfice pour la santé commence toutefois dès les plus faibles intensités d’activité.

A l’inverse, au-delà d’un certain seuil de pratique, aux environs de 9.000 minutes MET, le gain de réduction des risques devient moins important.

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