Lutte contre le vieillissement cérébral

Activité physique et cognitive : intérêt complémentaire contre le vieillissement cérébral

L’équipe de Gaël CHETELAT, Unités INSERM, 1077 et 1237 à Caen, a suivi 45 personnes âgées en moyenne de 72 ans qu’ils ont interrogées sur leur degré d’activité physique et cognitive au quotidien.

Selon l’imagerie cérébrale, les sujets les plus actifs présentaient une augmentation du volume de matière grise, notamment au niveau du cortex préfrontal et de l’hippocampe,  2 régions particulièrement affectées par les mécanismes neurotoxiques des démences, notamment ceux de la maladie d’Alzheimer.

De plus, « selon la nature de l’activité pratiquée, l’imagerie montre des différences fines au niveau des régions cérébrales concernées ». « Les activités physique ou cognitive auraient donc un intérêt complémentaire pour retarder les effets du vieillissement cérébral. »

Enfin, il existe « un effet dose : plus le niveau d’activité est élevé, et plus les volumes cérébraux de matière grise sont augmentés ». Il semblerait qu’il n’est jamais trop tard pour commencer car les activités « cognitives et physiques sont bénéfiques à tout âge, même chez le sujet âgé. »

Il semble encore difficile de déterminer les mécanismes en jeu mais « il est probable que cette augmentation de matière grise permette d’accroître ce que l’on appelle la réserve neuronale. »

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